Nom de famille chinois

Le nom de famille chinoisxing (chinois :  ; pinyin : xìng), ou, plus rarement, xingshi (chinois : 姓氏 ; pinyin : xìng shì) – se compose généralement d’un seul caractère, parfois de deux, alors appelés (复姓, fù xìng). Les rares noms de plus de deux caractères tirent principalement leur origine de minorités ethniques. En Chine (comme pour la plupart des pays asiatiques) le nom précède traditionnellement le prénom.

Le nom de famille se transmet de façon patrilinéaire et les adoptés prennent en principe celui de l’adoptant. Néanmoins, la loi taïwanaise permet de combiner les noms des deux parents ou de prendre le nom de la mère si les deux parties sont d’accord. Traditionnellement, les personnes de même nom de famille ne peuvent pas se marier, même si aucun ancêtre commun n’est connu, mais ce tabou est de moins en moins respecté. Les époux gardent chacun leur nom après le mariage, avec toutefois la possibilité (à Taïwan, Hong Kong ou Macao) de faire figurer le nom du mari devant le nom de la femme mariée sur les documents administratifs ; ce droit s’applique aussi aux gendres adoptés[1]. Le nom double est très rarement utilisé par les femmes de moins de 60 ans, mais les épouses d’hommes politiques ou d’officiels sont parfois mentionnées ainsi dans les médias.

Du fait de la diversité des langues chinoises et européennes, il existe différentes translittérations en caractères latins du même nom chinois ; à l’inverse, des noms (caractères) différents peuvent avoir la même translittération[2]. Certains noms de familles monosyllabiques sont homonymes, ou quasi-homonymes (au ton près) pour des non-sinophones. De très rares cas de traduction sont connus : ainsi certains caractères (comme , , « cheval ») sont devenus Cavalerie en français.

La locution « les [vieux] cent noms de famille » bǎi xìng ( ou lao bai xing (老百姓) désigne le peuple. Le plus connu des ouvrages anciens recensant les noms de famille et explorant leur origine est Les Noms des cent familles (百家姓, Baijiaxing) des Song du Nord.

  1. en 1929, la République de Chine a institutionnalisé cette pratique, tout en précisant que les époux pouvaient y renoncer d’un commun accord ; la République populaire de Chine a stipulé en 1950 que chaque époux garde son nom d’origine.
  2. Ainsi Zheng 鄭/郑 (pinyin) peut devenir Chang, Cheng, Chung, Teh, Tay, Tee ou Zeng ; Chang peut transcrire Zheng (鄭), Zhang (張), Shang (尚), etc. les langues transcrites sont le plus souvent le mandarin, le cantonais, le minnanais/ chaozhou, le hakka ; voir aussi noms de famille chinois fréquents transcrits pour les anglophones.

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